En 1681, deux frères d’origine allemande nés à Osnabrück, débarquent à Londres après un passage dans l’atelier parisien du maître français du portrait baroque François de Troy. L’ainé, John, connaîtra un grand succès à la cour de Londres en cette fin de XVIIe siècle.
Le 16 mai 2018 la société de ventes Chiswick présentait le lot n° 16 : « Portrait d’un gentilhomme, censé être un autoportrait. »
Plusieurs experts confirment cette attribution. Le tableau serait un des deux autoportraits perdus cités dans l’ouvrage de Georges Vertue (1684-1756)
Collaboration avec Riley
Lorsque John Clostermann arrive à Londres en 1681, c’est avec un talent exceptionnel pour les draperies baroques, hérité de sa formation dans l’atelier de François de Troy.
John Riley, qui n’excelle pas dans ce domaine, emploiera ses services pour achever de nombreux portraits.
Retrouvez ici toute la bibliographie publiée sur John Closterman (Georges Vertue, Arnold Houbraken, Malcom Rogers…) ainsi que plusieurs documents inédits dont le testament original du peintre.
Neuf générations après avoir peint John Churchill, premier duc de Marlborough dont les victoires sur la France avaient fait la fortune, Pierre Clostermann devenait le héros français de la bataille d’Angleterre.